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Emploi et salaires au menu de la rencontre des syndicats de fonctionnaires
28.08.2006La suppression annoncée de 15.000 postes de fonctionnaires d'État et la revalorisation du pouvoir d'achat seront au coeur de la réunion de ce matin.
La rentrée sociale s'annonce animée dans la fonction publique. Réunie ce matin au siège de la CGT à Montreuil, la quasi-totalité des organisations syndicales de fonctionnaires aborderont deux sujets majeurs : la suppression annoncée de 15.000 postes de fonctionnaires de l'État dans le budget 2007 et la revalorisation du pouvoir d'achat des fonctionnaires.
Dans ses " lettres plafonds " de juin qui fixent les effectifs de chaque ministère pour l'an prochain, le Premier ministre a en effet prévu une réduction de 15.000 postes, beaucoup plus que dans les budgets précédents : 1.000 agents en 2003, 4.500 en 2004, 7.200 en 2005 et 5.300 en 2006. Avec 7.000 postes en moins, le ministère de l'Éducation nationale est le plus touché par cette réduction d'effectifs devant la Défense (- 4.400 postes) et l'Économie (- 3.000). Ce qui fait bondir les syndicats. Notamment ceux du monde enseignant. Cinq d'entre eux ont d'ailleurs arrêté le principe d'une action de grève dans la seconde quinzaine du mois de septembre.
Mobilisation. " Nous allons voir s'il n'y a pas de possibilité de proposer une action plus large, car l'ensemble de la fonction publique est touché par la suppression d'effectifs ", précise Jean-Marc Canon, responsable de la CGT-fonctionnaires. De son côté, Élisabeth David (Unsa-fonctionnaires), qui estime inacceptable " une mesure dictée par la seule logique comptable et sous-entendue par des principes en opposition avec l'intérêt du service rendu au public", attend sa rencontre prévue jeudi avec les organisations syndicales membres de l'Unsa-fonctionnaires pour prendre une décision.
Les salaires seront l'autre grand thème de la rencontre. Car " pour l'ensemble des syndicats le dossier n'est pas clos ", indique Jean-Marc Canon. Depuis 2000, les syndicats chiffrent en effet entre 5 et 7 % la perte de salaire subie par les 5 millions de fonctionnaires. C'est pourquoi la CGT demande des " mesures de rattrapage significatives ", pour les années 2000-2004, mais également au titre de 2006, estimant insuffisante la décision prise par le ministre de la Fonction publique en février dernier au regard de l'inflation (1,8 %). Celui-ci avait décidé en février dernier que le point d'indice (qui sert de base de calcul aux salaires des fonctionnaires) serait augmenté de 0,5 % au 1er juillet 2006 et de 0,5 % au 1er février 2007 et que chaque fonctionnaire recevrait un point d'indice supplémentaire (soit 4,50 euros brut par mois) au 1er novembre 2006. De son côté, Gérard Aschieri (FSU) rappelle que " la part consacrée à la rémunération des personnels de la fonction publique d'État est passée de 4,34 % du PIB en 1999 à 3,99 % en 2005. C'est très significatif, et l'accord signé en février sur les volets social et statutaire par trois organisations syndicales ne corrige pas cela ".
Une prime au mérite pour les hauts responsablesTestée dans cinq ministères depuis 2004, l'" indemnité de performance " vient d'être étendue à l'ensemble des directeurs d'administration centrale de la fonction publique d'État aux termes d'un décret par au Journal officiel du 12 août. Certains hauts fonctionnaires bénéficieront de primes d'un montant total de 10.000 à 20.000 euros par an, soit 30 % de leur salaire de base, du fait de l'instauration d'une prime au mérite s'ajoutant aux primes actuelles, selon les calculs des syndicats.
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